Le graphique qui montre pourquoi Apple, Google et Microsoft rendent si difficile l'utilisation d'un autre navigateur

Le graphique qui montre pourquoi Apple, Google et Microsoft rendent si difficile l’utilisation d’un autre navigateur

Pendant des années, les deux Manzana comme Google et Microsoft ont limité l’utilisation d’un autre navigateur par défaut dans leurs systèmes d’exploitation au profit du leur. Et bien que les trois entreprises le justifient en affirmant que les utilisateurs obtiennent ainsi une plus grande expérience et une meilleure intégration de l’écosystème, il y a une autre raison pour laquelle ces trois grandes entreprises technologiques rendre si difficile l’installation de navigateurs tiers. Et ce graphique partagé par Brave Software le confirme.

Le graphique, en particulier, montre que l’une des raisons pour lesquelles Google, Apple et Microsoft ont rendu difficile pendant tant d’années le changement de navigateur fait partie d’une stratégie visant à bloquer les concurrents. Eh bien, apparemment, les utilisateurs préfèrent une alternative à celles proposées par défaut par chaque entreprise.

Comme l’a révélé l’éditeur de logiciels susmentionné, le nombre de téléchargements de Brave, son navigateur, a considérablement augmenté depuis le 6 mars dernierdate à laquelle est entrée en vigueur la loi de l’Union européenne sur les marchés numériques, obligeant les grandes entreprises à faciliter l’utilisation de navigateurs tiers.

Depuis cette date, Apple sort iOS 17.4 une fenêtre de choix du navigateur la première fois que l’utilisateur accède à Safari, lui permettant de choisir facilement entre une alternative. Et Brave, qui est l’un des nombreux navigateurs figurant sur la liste des options supplémentaires de Safari, a connu à lui seul un pic de 11 000 installations quotidiennes.

Pour le moment, Apple est le seul à proposer une fenêtre de choix du navigateur lorsqu’un utilisateur entre dans celui de l’entreprise. Il est probable que si Google et Microsoft mettent en œuvre ce changement dans Chrome et Edge, le nombre de téléchargements d’autres navigateurs sur les systèmes d’exploitation respectifs augmentera également considérablement.

Ce sont les conditions requises pour qu’un navigateur s’applique comme alternative à celui d’Apple.

Brave Software a également révélé que pour qu’un navigateur apparaisse sur la liste des alternatives à Safari, il doit répondre à un certain nombre d’exigences. Entre eux, avoir plus de 5 000 téléchargements dans l’App Store l’année précédente, et uniquement dans l’Union européenne. De plus, si une entreprise a développé plusieurs navigateurs et que les deux répondent à la première exigence, seul celui avec le plus de téléchargements peut apparaître dans la liste.

D’autre part, la position des navigateurs dans la liste qu’Apple affiche dans Safari lorsque l’utilisateur met à jour vers iOS 17.4, c’est aléatoire. Les 11 navigateurs Safari les plus téléchargés de l’année précédente apparaissent également.

Proposer une alternative à votre navigateur n’est pas la seule mesure que les entreprises doivent prendre pour se conformer à la loi sur les marchés numériques. Ceux-ci doivent également autoriser les magasins d’applications tiers, ainsi que le NFC ouvert afin que d’autres plateformes de paiement et portefeuilles puissent l’utiliser. Apple prévoit également d’autoriser le téléchargement d’applications depuis le Web.

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